Lamier pourpre (Lamium purpureum)
Le Lamier pourpre fait partie des plantes tellement communes et discrètes que peu de personnes le remarquent. Comme il pousse souvent dans les décombres son mode de vie n’arrange rien au tableau. Pourtant et j’espère que les photos le montrent il est esthétique et amusant.
Étymologie du nom
Pour le genre voir LAMIUM AMPLEXICAULE. Le nom d’espèce réfère à la couleur des fleurs et peut-être à celle des feuilles lorsqu’elles poussent
Description
Caractères distinctifs
Le Lamier pourpre se distingue des autres lamiers annuels à tiges longuement nues et anthères barbues par ses feuilles florales ovales ou pointues et non presque rondes ou en rein) rapprochées en pyramide simplement crénelées (et non pas profondément dentées L. hybridum) ses fleurs moyennes (12 mm mais ni 15 ni 10 mm) en verticlles rapprochés (et non écartés L. amplexicaul) son calice peu velu (et non très velu) et par le tube de la corolle non ou peu saillant.
Milieu principal
Lieux cultivés et incultes.
Statut protection
Envahissant Saint Pierre et Miquelon.
Écologie
Lieux remués : annuelles commensales des cultures sarclées basophiles médioeuropéennes mésothermes souvent en association avec Euphorbia helioscopa.
Étage altitude
De la mer à 2000 mètres.
Répartition
Eurasiatique : France Europe Asie occidentale Afrique septentrionale.
Floraison
Toute l’année surtout en mars avril et l’hiver.
Description
Taille 10 à 20 cm. Fleur pourpre. Port dressé à étalé souvent diffus mêlé à la végétation.
Type biologique
Annuel (thérophytes estivaux).
Classification
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophyta (Angiospermae)
Classe : Dicotyledones
Famille : Lamiaceae
Genre : Lamium.
Description de Coste (tome 3 taxon n° 2904)
Lamium purpureum Linné – Ortie rouge
Plante : annuelle de 10 à 30 cm fétide.
Pilosité : pubescente.
Tiges : diffuses ascendantes assez robustes longuement nues en dessous des fleurs.
Feuilles : toutes pétiolées ovales obtuses en cœur crénelées les florales rapprochées en pyramide réfléchies d’abord rougeâtres.
Fleurs : purpurines assez petites en verticilles rapprochés en tête sauf parfois les inférieurs bractéoles en alène.
Calice : peu poilu à dents étalées divariquées aprés la floraison plus longues que son tube.
Corolle : environ 12 mm à tube droit 15 fois plus long que le calice muni d’un anneau de poils en dedans.
Lèvres : la supérieure entière le lobe médian de l’inférieure presque plan.
Fruit : carpelles lisses
Autre synonymie : Lamium ocymifolium Sm. Lamium durandoi Pomel Lamium caucasicum Grossh. Lamium bifidum subsp. albimontanum Rech.f. Lamium foetidum Gaterau Lamium nudum Moench Lamium foetidum Gilib. Lamiopsis purpurea (L.) Opiz
Lamier jaune (Lamium galeobdolon)
Le Lamier jaune est une plante singulière qui attire l’œil de loin même quand il est perdu au milieu d’une haie ou d’un parterre d’orties aux feuilles très sembalbles. Présent partout en France plutôt de-ci de-là qu’abondant il est peu apprécié en raison de son esthétique douteuse hormis sa couleur jaune.
Étymologie du nom
Pour le genre voir LAMIUM AMPLEXICAULE. Le nom d’espèce réfère au Mont Gargano au Nord de l’Apulie où il est abondant (l’Apulie est l’ancien nom des Pouilles la région de Bari)
Description
Caractères distinctifs
Seul lamier à fleur jaune il est facile à reconnaître et généralement connu des débutants.
Lèvre inférieure trilobée à lobes inégaux et pointus calice à dents pointues et même épineuses bien plus courtes que le tube du calice.
Milieu principal
Haies et bois.
Statut protection
Aucune protection.
Écologie
En lisière de lieux sombres décombres envahies par la végétation haies larges et touffues bois broussailleux.
Étage altitude
Des collines à la montagne : de 100 à 2000 mètres.
Répartition
Orophyte eurasiatique : France mais rare en Méditerranée. Europe surtout centrale ; Asie occidentale.
Floraison
Tardif de printemps : avril à juillet.
Description
Taille 30 à 60 cm. Fleur jaune. Port dressé de travers couché à la base.
Type biologique
Vivace.
Classification
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophyta (Angiospermae)
Classe : Dicotyledones
Famille : Lamiaceae
Genre : Lamium.
Description de Coste (tome 3 taxon n° 2912)
Lamium galeobdolon Cr. – Ortie jaune
Plante : vivace de 20 à 60 cm.
Pilosité : faiblement poilue.
Racine : souche longuement rampante émettant des rejets stériles couchés et des tiges florifères dressées.
Tiges : rejets stériles couchés et tiges florifères dressées.
Feuilles : pétiolées ovales et ovales acuminées dentées.
Fleurs : jaunes grandes en verticilles écartés.
Calice : à dents lancéolées raides un peu épineuses bien plus courtes que le tube.
Corolle : environ 2 cm pubescente sur le dos à tube presque droit muni en dedans d’un anneau de poils oblique.
Lèvres : la supérieure entière longuement barbue l’inférieure à 3 lobes un peu inégaux lancéolés aigus.
Anthères : glabres
Autre synonymie : Galeopsis galeobdolon L. Lamium galeobdolon Crantz
Lamier amplexicaule (Lamium amplexicaule)
Le lamier amplexicaule est le plus précoce des lamiers. Présent dans toute la France il pousse sur sol nu dans les cultures ou les chemins. Il a sa tête bien à lui et le regarder de près ne manque pas de faire sourire. Pionnier il est le premier à repousser après l’aspersion de désherbant puis disparaît quand le sol se couvre de végétation.
Étymologie du nom
Genre qui a donné son nom à la famille. D’après Coste du grec laîmos « gueule béante » allusion à la forme de la corolle. D’après Fournier du grec et du latin lamia ogres féminins de laïmos « gosier ». En effet le lamia était un ogre femelle vorace représenté avec l’arrière-train d’un âne mâle ; cependant lamium désignait en latin l’ortie et les lamiers sont appelés orties en français du fait de leurs feuilles. L’étymologie reste donc à expliciter. Le terme amplexicaule signifie « embrassante » référence aux feuilles supérieures
Description
Caractères distinctifs
Le Lamier amplexicaule se distingue des autres lamiers annuels à tiges longuement nues et anthères barbues par ses feuilles florales presque rondes ou en rein (et non ovales ou pointues) simplement crénelées (et non pas profondément dentées L. hybridum) ses fleurs assez grandes (15 mm) en verticlles écartés (et non rapprochés L. purpureum) son calice très velu (et non peu velu) et par le tube de la corolle très saillant.
Milieu principal
Cultures.
Statut protection
Aucune protection.
Écologie
Lieux cultivés et incultes.
Étage altitude
De la mer à la limite supérieure des arbres vers 2400 mètres.
Répartition
France Europe Asie Japon Afrique septentrionale.
Floraison
Tout l’hiver et au début du printemps particulièrement en mars.
Description
Taille : 5 à 30 cm. Fleur pourpre à rose vif. Port couché étalé ascendant aspect dégingandé.
Type biologique
Annuelle.
Classification
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophyta (Angiospermae)
Classe : Dicotyledones
Famille : Lamiaceae
Genre : Lamium.
Description de Coste (tome 3 taxon n° 2903)
Lamium amplexicaule Linné
Plante : annuelle de 5 à 25 cm.
Pilosité : finement pubescente sauf le calice très velu.
Tiges : diffuses ascendantes grêles longuement nues en dessous des fleurs.
Feuilles inférieures : ovales arrondies crénelées pétiolées.
Feuilles supérieures : orbiculaires en rein sessiles embrassant les verticilles crénelées lobées.
Fleurs : purpurines assez petites en 2 à 3 verticilles écartés.
Bractéoles : nulles.
Calice : très velu à dents conniventes aprés la floraison un peu plus courtes que son tube.
Corolle : environ 15 mm à tube grêle droit 3 fois plus long que le calice ou très court nu en dedans à lèvre supérieure entière.
Fruit : carpelles lisses
Autre synonymie : aucune.