Herniaire blanchâtre (Herniaria incana)
La Herniaire blanchâtre est une de ces plantes que remarquent seulement les botanistes. Elle forme de petits tapis au ras du sol et pour voir les fleurs il faut sortir la loupe car elles ne dépassent guère les deux millimètres. Elle pousse seulement dans un petit quart sud-est..
Étymologie du nom
Du latin hernia « hernie » les plantes étant censées avoir été employées jadis pour soigner les hernies. Toutefois on ne trouve aucune trace d’un tel usage et dans les dictionnaires médicaux de l’époque où le nom a été donné l’herniaire est déjà signalée comme inusitée (Dictionnaire de médecine et des sciences accessoires à la médecine avec l’étymologie des termes Pierre Hubert Nysten 1814). Aussi l’usage pour guérir des hernies semble hautement improibable et l’herniaire rejoint la cohorte des plantes aux noms arbitraires. L’épithète incana signifie « blanchâtre ».
Description
Caractères distinctifs
Herniaria incana se distingue des autres herniaires au fait qu’elle ne pousse pas en haute altitude et qu’elle est ligneuse. En outre elle est densément velue (et non pas simplement cilée) et les fleurs sont portées par des pédicelles (certes peu visibles car mesurant moins de 1 mm)..
Milieu principal
Lieux sablonneux et rocailleux.
Statut protection
Aucune protection.
Écologie
Chemins rocaills sables lieux dénudés.
Étage altitude
Collines de 0 à 1200 m.
Répartition
Euryméditerranéen : Languedoc Provence Dauphiné Aveyron Lozère Rhône Savoie. Europe méridionale Asie occidentale.
Floraison
De juin à août.
Description
Taille 20 à 40 cm mais 2 cm de haut. Fleur blanc vert. Port couché plaqué.
Type biologique
Vivace ligneuse (chaméphyte).
Herniaire blanchâtre description complète
Herniaria incana Lamarck 1789
Plante : vivace de 20 à 40 cm tapissante.
Pilosité : entièrement couverte d’un duvet blanchâtre.
Racine : souche très épaisse.
Tiges : sous-ligneuses à la base couchées étalées en touffes très épaisses.
Feuilles : oblongues lancéolées atténuées à la base pubescentes sur les 2 faces.
Stipules : largement ovales ciliées.
Fleurs : assez petites brièvement pédicellées en glomérules axillaires peu fournis lâches très rapprochés au sommet des rameaux.
Sépales : ressemblant à des pétales densément hispides pubescents à poils égaux à sommet et à marges glabrescents non ciliés.
Pétales : réduits à des filaments alternant avec les étamines.
Styles : divergents
Autre synonymie : aucune.