Pensée de kitaibel (Viola kitaibeliana)
La pensée de Kitaibel est délicate à distinguer de Viola tricolor et arvensis et peu ou pas décrite dans les flores. Un critère récent qui semble efficace est le fait que les feuilles comportent au plus 3 lobes. Cette violette qui pousse dans les rochers et lieux secs du sud-est est donnée rare sans doute parce qu’elle est rarement identifiée.
Étymologie du nom
POur le genre Viola voir VIOLA ODORATA : violette odorante ; pour le nom d’espèce il s’agit du botaniste hongrois du 18e siècle Kitaibel qui à part découvrir le tellure (en tant que chimiste) n’a pas laissé de trace dans l’histoire
Description
Caractères distinctifs
Feuille à deux ou trois lobes parfois un seul mais jamais plus de trois.
Milieu principal
Garrigues des collines.
Statut protection
Protection régionale : Aquitaine.
Écologie
Rochers sentiers zones nues.
Étage altitude
Des premières collines aux monts vers 1000 mètres.
Répartition
Méditerranéenne
Floraison
Avril.
Description
Taille 5 à 10 cm. Fleur claire de couleur variée. Port dressé penché chétif.
Type biologique
Annuelle.
Description détaillée
Plante : annuelle ou pérennante.
Pilosité : glabre ou glabrescente.
Tiges : 5 à 10 cm.
Feuilles : ovales oblongues ou lancolées crénelées à deux ou trois créneaux légèrement charnues.
Fleurs : blanches jaunes violettes ou mélangées petites à eperon court dépassant peu ou pas les appendices.
Calice : à lobes inégaux.
Fruit : capsule subtrigone glabre.
Autre synonymie : Viola valesiaca E. Thomas Viola tricolor proles nemausensis (Jord.) Bonnier Viola tricolor subsp. minima (Gaudin) O.Bolòs Viola tricolor var. olyssiponensis (Rouy) Henriq. Viola tricolor var. nemausensis (Jord.) Gaut. Viola tricolor var. nana DC. Viola tricolor var. machadeana Cout. Viola tricolor [var.] henriquesii (Willk. ex Cout.) P.Fourn. Viola tricolor var. derelicta (Jord.) Nyman Viola tricolor subsp. parviflora Nyman Viola tricolor subsp. nana (DC.) Corb. Viola tricolor subsp. minima Gaudin Viola tricolor subsp. machadeana (Cout.) Cout. Viola tricolor subsp. henriquesii (Willk. ex Cout.) Cout. Viola tenella Poir. Viola parvula var. tenella (Poir.) Pau Viola parvula var. glabra Lange Viola olyssiponensis Rouy Viola olonensis Genév. Viola nemausensis Jord. Viola nana (DC.) Godr. Viola henriquesii (Willk. ex Cout.) W.Becker Viola foucaudii Rouy & Foucaud Viola derelicta Jord. Viola arvensis var. nana (DC.) Besnou Viola arvensis subsp. olyssiponensis (Rouy) W.Becker Viola arvensis subsp. henriquesii (Willk. ex Cout.) W. Becker Viola tricolor subsp. kitaibeliana (Schult.) C. Vicioso Viola arvensis subsp. kitaibeliana (Schult.) W. Becker Viola tricolor subsp. kitaibeliana (Schult.) Schinz & R.Keller Viola tricolor proles kitaibeliana (Schult.) Rouy & Foucaud Viola arvensis var. kitaibeliana (Schult.) Halácsy Viola arvensis subsp. kitaibeliana (Schult.) W. Becker
Classification
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophyta (Angiospermae)
Classe : Dicotyledones
Famille : Violaceae
Genre : Viola.
Violette odorante (Viola odorata)
La violette odorante pousse souvent aux alentours des maisons car elle se renaturalise facilement. Son odeur est loin d’être une constante. Elle se reconnaît par ses stolons ses feuilles en cœur et son absence de poils sur le pédoncule (hormis parfois un duvet) lequel part de la rosette (plante acaule). Toutefois elle est très polymorphe.
Étymologie du nom
Du grec ion « violet » allusion à la couleur de la fleur d’après Coste. Mais d’après le Robert historique le terme ion est tout comme viola un emprunt à une langue méditerrannéenne et désignait d’emblée une fleur et la plante en entier. Le terme « violette » a été employé pour toutes sortes de fleurs y compris des giroflées (violette jaune) le perce-neige (violette blanche) les campanules (violette de Marie) la julienne (violette de Damas) la belle-de-nuit (violette du Pérou). On comprend à travers cette liste que le terme désigne plutôt une belle fleur et n’est en rien une référence à une couleur. En fait c’est exactement l’inverse l’adjectif « violet » a été utilisé pour une couleur en référence à la plante
Description
Caractères distinctifs
Les deux pétales supérieurs redressés (et non les quatre) forment le groupe des violettes par oppositions aux « pensées ».
L’absence de tige forme un autre groupe l’absence de rhizome et les feuilles arrondies et enfin les sépales obtus ainsi que les feuilles toutes radicales ciblent le groupe V. hirta V. alba V. odorata.
La souche à longs stolons désigne la violette odorante qui par ailleurs a un pédoncule (« tige ») non cilié ni velu (parfois duveteux). La distnction entre ces espèces est parfois périlleuse voire impossible.
Milieu principal
Haies et bois.
Statut protection
Aucune protection.
Écologie
Les lisières en général y compris de murs ou de maisons.
Étage altitude
Plaine rare au-dessus de 200 m (jusqu’à plus de 500 mètres cependant).
Répartition
Eurasiatique : Europe Asie jusqu’en Inde Afrique septentrionale.
Floraison
De février-mars à mai.
Description
Taille 10 cm. Fleur violette souvent foncé. Port en touffe.
Type biologique
Vivace.
Classification
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophyta (Angiospermae)
Classe : Dicotyledones
Famille : Violaceae
Genre : Viola.
Description de Coste (tome 1 taxon n° 383)
Viola odorata Linné – Violette odorante
Plante : polymorphe acaule.
Pilosité : pubescente.
Racine : souche épaisse émettant des stolons allongés radicants florifères.
Feuilles : les radicales adultes largement ovales en coeur obtuses crénelées celles des stolons de l’année arrondies en rein.
Stipules : ovales lancéolées à cils plus courts que la moitié de leur longueur.
Fleurs : d’un violet foncé rarement lilacées ou blanches avec éperon violacé grandes très odorantes.
Pédoncules : glabres les fructifères couchés.
Sépales : ovales obtus.
Stigmate : en crochet aigu.
Fruit : capsule subglobuleuse violacée pubescente
Autre synonymie : Viola sulfurea Cariot Viola odorata var. sulfurea P. Fourn. Viola wiedemannii Boiss. Viola tenerrima Halácsy & Braun Viola sulphurea Cariot Viola subcarnea Jord. Viola suavissima Jord. Viola stolonifera J.J.Rodr. Viola sarmentosa M.Bieb. Viola propinqua Jord. Viola odorata var. sulfurea (Cariot) Rouy & Foucaud Viola odorata var. subcarnea Parl. Viola odorata var. propinqua (Jord.) Rouy & Foucaud Viola odorata var. jucunda (Jord.) Rouy & Foucaud Viola odorata var. floribunda (Jord.) Rouy & Foucaud Viola odorata var. dumetorum (Jord.) Boreau Viola odorata var. consimilis (Jord.) Rouy & Foucaud Viola odorata subsp. subcarnea (Jord.) Corb. Viola odorata subsp. stolonifera (J.J.Rodr.) Orell & Romo Viola odorata subsp. rierolae Sennen Viola martia Gilib. Viola jucunda Jord. Viola gonzaloi Sennen Viola floribunda Jord. Viola dumetorum Jord. Viola consimilis Jord. Viola odorata var. barraumartii subsp. odorata (L.) Schimp. & Spenn.
Violette blanche (Viola alba)
La Violette blanche comme son nom ne l’indique pas est très rarement blanche dans le Sud c’est à peine si son violet est clair à onglets blancs. Plante typique de la chênaie pubescente elle devient stolonifère seulement en milieu frais et humide. On la reconnaît à ses stipules laciniés étroits à longues franges..
Étymologie du nom
L’épithète alba « blanche » décrit fort bien certains individus puisqu’elle est la seule violette à être blanche. Mais la majorité des individus ont des fleurs violettes.
Description
Caractères distinctifs
Viola alba se reconnaît à son éperon marqué de plus de 2 mm de longueur et à ses stipules plus ou moins étroits de moins de 25 mm de large et lacinés avec des franges qui dans le milieu égalent ou dépassent la largeur du stipule.
D’après Marc Espeut il n’y aurait pas lieu de faire des sous-espèces.
On distinguait traditionnellement Viola alba subsp. scotophylla de stations fraîches correspondant aux photos à feuilles foncées et surtout très dentées stolonifères et Viola alba subsp. dehnhardtii à feuilles claires et moins dentées à moins de 20 dents et non stolonifère.
Quant à Viola alba subsp. alba qui est blanche à éperon jaunâtre elle semble manquer dans le sud.
Milieu principal
bois et coteaux.
Statut protection
Protection régionale : Lorraine.
Écologie
Chênaies pubescentes chênaies vertes fraîches lisières taillis bords des eaux bas des talus.
Étage altitude
Collines de 0 à 1100 m.
Répartition
Eurasienne : Est et Sud rare dans l’Ouest et le Centre. Europe centrale et méridionale..
Floraison
Mars (de février à avril).
Description
Taille 10 à 15 cm. Fleur violet clair à foncé à onglets clairs en général ou blanche (très rarement dans le sud). Port dressé en petites colonies.
Type biologique
Vivace à stolons ou non.
Violette blanche description complète
Viola alba Besser 1809
Plante : acaule de 10 à 15 cm sans stolons en milieux secs à minces stolons blancs et formant colonies en milieux frais ou humides.
Pilosité : poilue mais parfois entièrement glabre (Viola cadevallii).
Feuilles : épaisses et un peu rudes grandes ovales oblongues en cœur crénelées pubescentes d’un vert clair ou plus généralement sombre.
Stipules : lancéolées linéaires de moins de 25 mm de large à cils du milieu égalant leur largeur.
Fleurs : violet à lilas foncé à clair à onglet blanc ou clair en général ou parfois blanches assez grandes à odeur suave.
Pédoncules fructifères : couchés.
Calice : sépales oblongs obtus.
Éperon : de plus de 2 mm de longueur souvent jaunâtre ou au moins un peu clair et souvent crochu vers le haut.
Appendice stigmatique : en crochet aigu.
Fruit : capsule subglobuleuse verdâtre poilue
Autre synonymie : aucune.
Violette ligneuse (Viola arborescens)
La violette ligneuse est une des rares violettes faciles à reconnaître et même inconfondable. Elle étale ses charmes en bord de mer à une époque où d’autres nymphes sont parties (automne). Vénus mauve elle règne alors en maître sur les rochers.
Étymologie du nom
Du latin classique viola qui désignait la plante la fleur et la couleur probablement de même origine que le grec ion de sens identique les deux termes semblant issus d’une racine méditerranénne perdue
Description
Caractères distinctifs
La seule violette ligneuse française.
Stipules entières pédoncules sans bractées flroraison automnale.
Tiges florifères naissant de la souche pas de rosette.
Milieu principal
Rochers du littoral.
Statut protection
Protection nationale.
Écologie
Coteaux et rochers de la région littorale.
Pelouses basophiles thermoméditerranéennes maritimes catalano-provençales.
Étage altitude
Bord de mer falaises.
Répartition
Var Bouches-du-Rhône Aude. Baléares Espagne Portugal Maroc et Algérie. Ouest méditerranéen.
Floraison
Automne : septembre octobre.
Description
Taille 10-20 cm. Fleur mauve. Port dressé buisson miniature.
Type biologique
Vivace suffrutescent.
Classification
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophyta (Angiospermae)
Classe : Dicotyledones
Famille : Violaceae
Genre : Viola.
Description de Coste (tome 1 taxon n° 384)
Viola arborescens Linné
Plante : caulescente.
Pilosité : pubescente grisâtre.
Tige : 10-20 cm sous-ligneuse naissant de la souche ascendante très feuillée au sommet.
Feuilles : ovales ou lancéolées linéaires entières ou denticulées.
Stipules : linéaires entières égalant le tiers de la feuille.
Fleurs : violet pâle petites.
Pédoncules : sans bractées les fructifères dressés.
Sépales : lancéolés aigus ciliés.
Éperon : court obtus dépassant peu les appendices.
Stigmate : en crochet aigu.
Fruit : capsule ovale-trigone obtuse apiculée
Autre synonymie : Viola suberosa Desf. Viola saxicola Schult. Viola arborescens var. serratifolia Ging. Viola arborescens var. intermedia Rouy & Foucaud Viola arborescens var. integrifolia Ging. Viola fruticans Bubani Viola frutescens Dum. Cours.
Pensée des champs (Viola arvensis)
La Pensée des champs est une plante à petite fleur au bout d’une assez haute tige. Elle est difficile à distinguer de sa sœur Viola kitebailana (à feuilles à 3 lobes au plus) et d’une petite Viola tricolor (qui a une lèvre sous l’ouverture stigmatique) dont certains botanistes estiment d’ailleurs qu’elle est une forme ou une sous-espèce.
Étymologie du nom
Quant à arvensis il signifie « des champs »
Description
Caractères distinctifs
Viola arvensis fait partie des pensées à feuilles crénelées (plus de trois lobes) à pétales latéraux dirigés vers le haut recouvrant partiellement les pétales supérieurs et à stries des pétales très contrastées à éperon court (moins de 10 mm) et fleur de moins de 3 cm.
Elle peut être confondue avec des formes petites de Viola tricolor. Outre les grains de pollen qui sont en majorité pentagonaux et non pas carrés (critère en général impossible à voir sur le terrain) il faut examiner le labellum (petite lèvre) de l’ouverture stigmatique (fente de côté dans le tube que forme le stigmate). Chez Viola tricolor il est très saillant formant une lèvre bien visible (loupe x10) alors que chez Viola arvensis il est petit ou inexistant.
Milieu principal
Bord de chemin.
Statut protection
Aucune protection.
Écologie
Lieux peu herbeux ou nus cultures.
Étage altitude
De la plaine au montagnard vers 1800 mètres.
Répartition
Holarctique : France Europe. Asie Afrique et Amérique du nord.
Floraison
Printemps.
Description
Taille 5 à 10 cm. Fleur jaune clair le plus souvent ou blanc ou violet ou mélangée. Port en oblique.
Type biologique
Annuelles.
Classification
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophyta (Angiospermae)
Classe : Dicotyledones
Famille : Violaceae
Genre : Viola.
Description de Coste (tome taxon n° tricolor subsp arvensis)
Viola tricolor susp. arvensis Murray
Plante : annuelle 5 à 10 cm extrêmement polymorphe.
Pilosité : glabrescente.
Tiges : pluriflores.
Feuilles : ovales oblongues ou lancolées crénelées.
Stipules : à lobe terminal le plus souvent ovale et denté.
Fleurs : blanches jaunes violettes ou mélangées de ces trois couleurs petites.
Éperon : court dépassant peu ou pas les appendices.
Style : droit épaissi au sommet labellum (petite lèvre) de l’ouverture stigmatique petit ou inexistant.
Fruit : capsule trigone glabre
Autre synonymie : Viola pallescens Jord.
Pensée sauvage (Viola tricolor)
La Pensée sauvage fait partie des violettes difficiles à identifier variable de forme couleur et taille souvent confondue avec une petite V. lutea ou une grande V. arvensis. Si on ne regarde pas l’ouverture stigmatique (il faut déjà savoir quoi regarder…) on ne peut être sûr de laquelle on regarde.
Étymologie du nom
Pour l’étymologie du genre voir VIOLA ODORATA : violette odorante. L’épithète d’espèce correspond à une forme fréquente de la fleur à trois couleurs (mais c’est loin d’être toujours le cas)
Description
Caractères distinctifs
Viola tricolor fait partie des pensées à feuilles crénelées (plus de trois lobes) à pétales latéraux dirigés vers le haut recouvrant partiellement les pétales supérieurs et à stries des pétales très contrastées à éperon court (moins de 10 mm) et fleur de moins de 3 cm.
Elle peut être confondue avec Viola bubanii dont l”éperon est plus long (plus de 10 mm) et avec certaines Viola lutea qui est plus grande (hauteur de la fleur supérieure à 3 cm) et surtout qui émet de nombreuses tiges souterraines rampantes. Viola tricolor a des tiges principalement aériennes.
Le plus délicat est de la distinguer des formes grandes de Viola arvensis. Outre les grains de pollen qui sont en majorité carrés et non pentagonaux (critère en général impossible à voir sur le terrain) il faut examiner le labellum (petite lèvre) de l’ouverture stigmatique (fente de côté dans le tube que forme le stigmate). Chez Viola tricolor il est très saillant formant une lèvre bien visible (loupe x10) alors que chez Viola arvensis il est petit ou inexistant.
Milieu principal
Lieux sablonneux et cultivés.
Statut protection
Aucune protection.
Écologie
Dans les jardins les champs sur les talus dans les prés : partout où le sol est meuble ou peu compact frais remué.
Étage altitude
Plaine et monts moyenne montagne mais guère au-dessus de 1500 mètres.
Répartition
Holarctique : France Europe. Asie Afrique et Amérique du nord.
Floraison
Du printemps à l’automne (avril à octobre) mais surtout l’été.
Description
Taille 5 à 30 cm ou plus dans les jardins. Fleur de couleur très variable souvent violette également toute blanche ou toute jaune ou de couleurs mélangées. Port en oblique un peu raide pour une violette.
Type biologique
Annuel à pérennant mais pas vivace.
Classification
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophyta (Angiospermae)
Classe : Dicotyledones
Famille : Violaceae
Genre : Viola.
Description de Coste (tome 1 taxon n° 390)
Viola tricolor L. – Pensée Pensée sauvage
Plante : annuelle bisannuelle ou pérennante de 5 à 40 cm extrêmement polymorphe.
Pilosité : glabrescente ou velue.
Tiges : pluriflores.
Feuilles : ovales oblongues ou lancolées crénelées.
Stipules : digitées multipartites à lobe terminal plus grand foliacé.
Fleurs : blanches jaunes violettes ou mélangées de ces trois couleurs petites ou grandes.
Éperon : court dépassant peu ou point les appendices.
Style : droit épaissi au sommet.
Stigmate : creusé en entonnoir.
Fruit : capsule subtrigone glabre
Autre synonymie : aucune.
Violette de rivin (Viola riviniana)
La Violette de Rivin est une plante des sous-bois frais longtemps confondue avec V. reichenbachiana sous le nom collectif de Viola silvestris. On la distingue de sa sœur par l’éperon épais et blanc même si ce critère ne semble pas d’une fiabilité absolue.
Étymologie du nom
Pour le genre Viola voir VIOLA ODORATA : violette odorante. Le nom d’espèce est un hommage de Reichenbach à A.-Q. Bachman professeur de botanique du 18e siècle à Leipzig au nom latinisé par simple traduction en Rivinus
Description
Caractères distinctifs
Parmi les violettes à tige et munies d’une fausse rosette de feuilles les violettes des bois sont plus ou moins glabres et sans odeur avec des feuilles dentées.
On distingue V. riviniana de V. reichenbachiana par la fleur bleuâtre (et non pas violette) les pétales larges qui se recouvrent (et non pas étroits ne se recouvrant pas) l’éperon blanchâtre court et épais (et non pas violacé et aigu) et les feuilles à limbe aussi large que long (et non pas plus long que large.
Milieu principal
Bois.
Statut protection
Aucune protection.
Écologie
Bois sur silice ou sol acide ou décalcifié.
Étage altitude
Le milieu boisé est plus important que l’altitude de la plaine à 1800 mètres.
Répartition
France Europe Asie Afrique du Nord.
Floraison
Avril à juin selon altitude.
Description
Taille 10 à 20 cm. Fleur bleuâtre à violet pâle. Port plus ou moins couché redressé la fausse rosette peut donner l’impression d’un port dressé.
Type biologique
Vivace.
Classification
Règne : Plantae
Embranchement : Spermatophyta (Angiospermae)
Classe : Dicotyledones
Famille : Violaceae
Genre : Viola.
Description de Coste (tome 1 taxon n° 387)
Viola riviniana Reich.
Note : la base de description est celle de V. silvestris (= Reichenbachina) qu’on trouve dans Coste modifiée selon Fournier pour les aspects spécifiques à V. riviniana.
Plante : caulescente verte.
Pilosité : glabrescente (en général).
Tiges : 10 à 30 cm naissant à l’aisselle des feuilles d’une rosette centrale.
Feuilles : ovales en cœur les supérieures acuminées pétiolées crénelées normalement aussi larges que longues.
Stipules : étroites lancéolées linéaires frangées.
Fleurs : d’un violet clair ou bleuâtre inodores.
Calice : sépales lancéolées aigus appendices presque carrés.
Corolle : bleuâtre pétales larges se recouvrant par les bords.
Éperon : blanchâtre épais échancré.
Stigmate : en crochet aigu.
Fruit : capsule trigone aiguë glabre
Autre synonymie : aucune.